Tous|A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M|N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z
Etablissement régulier (monastère* ou collégiale*) dirigé par un abbé* qui peut diriger plusieurs abbayes
Dépendance institutionnelle d’une abbaye-mère (voir filiation ascendante directe*)
Responsable d’une ou plusieurs communautés monastiques ou canoniales le plus souvent régulières. Un abbé* peut être simultanément responsable de plusieurs établissements qu’ils appartiennent ou non au même réseau d’affiliation*. L’abbé/abbesse n’est pas une entité de la base
Dépendance institutionnelle et hiérarchique entre au moins deux établissements
Clerc* détenteur de l’autorité sur une province ecclésiastique*
Liens horizontaux qui unissent des établissements réguliers et/ou séculiers qui s’engagent à prier réciproquement les uns pour les autres. Voir réseaux de confraternité*
Caractéristique* ou propriété décrivant des objets* ou des entités*. Pour les tableaux statistiques (croisant des individus statistiques et leurs caractéristiques) on emploie souvent de manière indifférenciée “attribut” ou “variable*”. En base de données on parle aussi de “champ”. Le domaine* de l’attribut est l’ensemble des valeurs* qu’il peut prendre
Eglise abritant le corps ou les reliques de saints qui font l’objet d’une vénération. S’applique particulièrement à des établissements du début du Moyen Age
Charge ecclésiastique comme un canonicat* ou une cure assortie de son revenu, dont la disposition dépend d’une personne physique ou morale en faveur d’un tiers
Bénéfice présenté : par un patron, présentation à l’évêque du diocèse où se trouve le bénéfice, l’évêque donnant la collation du bénéfice à la personne choisie par le patron
Bénéfice conféré : par un collateur qui dote une personne du bénéfice, la plupart du temps, l’évêque du diocèse où se situe le bénéfice
Charge d’un chanoine* (assister aux offices quotidiens, gérer les biens de la communauté dont les prébendes*, etc)
Voir variable statistique*, attribut*, champ*
Eglise épiscopale qui abrite le siège (cathèdre) de l’évêque (en règle générale, une par diocèse)
Eglise archiépiscopale où siège l’archevêque responsable d’une province ecclésiastique*
Voir variable statistique*, attribut*, caractéristique*
Clercs appartenant à un chapitre desservant une église cathédrale ou collégiale, ils ne sont pas des moines. Ils appartiennent au clergé séculier d’un diocèse quand ils sont séculiers. Ils peuvent aussi quelquefois suivre une règle, alors ils appartiennent au clergé régulier
Communauté de chanoines* attachée à une église cathédrale* ou collégiale*. Le terme est également utilisé pour désigner l’assemblée des moines d’un monastère réunis pour prendre des décisions. Certains ont voix au chapitre (les profès), d’autres non
Communauté de chanoines suivant une règle, celle désignée comme règle de saint Augustin
Communauté de chanoines qui peuvent suivre le texte de l’Institutio canonicorum(Institution des chanoines) de 816 jusqu’au XIe s. puis aucune règle
Cité capitale du diocèse* où se trouve la cathédrale*
Cité capitale de la métropole ecclésiastique ou de la province ecclésiastique* (termes synonymes)
Individu qui a reçu la cléricature. On distingue 2 catégories dans la cléricature : les ordres mineurs (portier, acolyte, lecteur, exorciste) et les ordres majeurs (sous-diacre, diacre, prêtre). Les clercs peuvent être séculiers (chanoines de collégiales séculières*, desservant d’une église ou d’une paroisse) ou réguliers (chanoines de collégiales régulières*, moines). A l’origine, la majorité des moines ne sont pas des clercs mais des laïcs et ne sont donc normalement pas ordonnés, mais à partir de l’époque carolingienne, ils le sont de plus en plus pour pouvoir célébrer la messe et notamment les messes commémoratives pour les morts qui se multiplient dans l’espace liturgique des églises avec une inflation du nombre d’autels. Les clercs s’opposent aux laïcs. En signe de renoncement à la vie laïque, les clercs, comme les moines, reçoivent la tonsure, c’est-à-dire le rasage des cheveux au sommet du crâne
Etablissement abritant une communauté canoniale séculière ou régulière.
Etablissement abritant une communauté de chanoines réguliers
Etablissement abritant une communauté de chanoines séculiers. Toute église desservie par un clergé séculier collectif, constitué en chapitre d’au moins deux chanoines, qui célèbre ensemble l’office divin, qui dispose d’une autonomie au moins physique (un édifice particulier), mais qui ne suit ni la règle bénédictine, ni la règle augustinienne mais la Règle d’Aix au début de la période puis plus aucune règle. Sont exclues les communautés canoniales directement dépendantes d’une autre institution comme les sous-collèges au sein d’un chapitre cathédral, ainsi que les communautés de femmes.
Dans le régime de la commende, un ecclésiastique ou un laïc (abbé ou prieur dit « commendataire ») tient une abbaye ou un prieuré in commendam, c’est-à-dire en percevant en propre les revenus de celui-ci, et, s’il s’agit d’un ecclésiastique, en exerçant aussi une certaine juridiction sans toutefois avoir la moindre autorité sur la discipline intérieure des moines. Cette situation de répand à partir du XIIIe siècle
Voir famille, congrégation canoniale ou monastique*
Etat architectural dans lequel se trouve un établissement au moment de la réalisation de la notice dans l’une des bases de données (en élévation totale ou partielle, détruits)
Usages oraux ou écrits (le texte est appelé « coutumier* ») qui précisent ou complètent des éléments de la règle
Les faits sont datés grâce à 4 valeurs :
* la date de début minimum
* la date de début maximum
* la date de fin minimum
* la date de fin maximum
Qui permettent de créer des intervalles de certitudes dans les datations :
* Événement précisément daté : 4 dates identiques
* Événement imprécisément daté : 2 dates de début et 2 dates de fin identiques
* Période précisément datée : 2 dates de début et 2 dates de fin identiques
* Début de période incertain : dates de début différentes, dates de fins identiques
* Fin de période incertaine : dates de débuts identiques, dates de fins différentes
* Période incertaine : dates de débuts différentes, dates de fins différentes
Voir prieuré/dépendance*
Termes par lesquels sont désignés les établissements dans la documentation médiévale
Territoire sur lequel s’exerce l’autorité d’un évêque*. Il a généralement une emprise spatiale continue ou discontinue et englobe plusieurs institutions
Voir attribut*
Acte juridique de transfert de biens fait par un laïc ou un ecclesiastique envers une communauté religieuse. Les donations médiévales sont très souvent réitérées et attendent une contrepartie spirituelle (donation pour le salut de l’âme) / dans la base Col&Mon il s’agit de l’octroi de droits de nature scolaire à une institution monastique ou canoniale (droits de nommer un maître d’école par exemple)
Responsable d’une communauté de chanoines (voir prévôt*, prieur*). Équivalent d’abbé* pour un monastère
Le terme d’école peut désigner une institution ou un droit. En tant qu’institution, une école suppose la réunion en un même lieu d’au moins un maître et ses élèves. Mais rares furent les structures pérennes au haut Moyen Âge, car les écoles ne survivaient guère au départ de leur maître. Cette institution scolaire pouvait être située à l’intérieur ou à l’extérieur de la clôture monastique : on parle alors d’école « interne » ou « externe ». En principe, l’école interne était réservée aux oblats, c’est-à-dire aux futurs membres de la communauté monastique, tandis que l’école externe était ouverte aux laïcs de l’agglomération qui jouxtait le monastère. Mais, dans les faits, l’école interne devait certainement accueillir tous les types de publics, car les cas d’écoles doubles dans une même localité sont rarement documentés. Il en allait de même pour les églises collégiales dont l’école interne était ouverte à des enfants qui ne devenaient pas systématiquement chanoines. Un établissement pouvait, par ailleurs, entretenir une école externe dans une autre localité, ce qui revenait pour lui à disposer d’un monopole scolaire dans cette localité (droit de nommer le maître). Cette « école » (au sens de droit scolaire) pouvait ainsi faire l’objet d’une donation, d’une appropriation ou d’un partage entre plusieurs établissements.
Voir réseaux scolaires
Voir objet*. On gardera “objet” dans un sens plus conceptuel, et “entité” lorsque l’on se rapproche d’implémentations informatiques.
Par exemple derrière entité spatiale, on pense implicitement à leurs représentations informatiques, à savoir zonales, ponctuelles ou linéaires
C’est la surface minimale contenant tous les points qui sont positionnés sur le territoire. Nous avons appliqué cette fonction à chaque diocèse afin d’identifier la portion de territoire qui se trouve entre les deux surfaces et qui correspond à notre zone d’incertitude*
L’espace est un concept clé de la géographie, dont une définition précise est impossible ici. Il peut être utile de distinguer l’espace géographique, envisager comme un espace social, produit des groupes humains qui l’organisent et le mettent en valeur pour répondre à différents objectifs : appropriation, habitat, échanges et communication, exploitation, marquage symbolique … On le distinguera de l’espace topographique, étendue concrète de la surface terrestre, qu’il est possible d’arpenter, de mesurer et de cartographier
Un établissement est composé d’une institution religieuse* correspondant à un statut religieux* sur une implantation* unique. Seul le spécialiste peut décider, au cas par cas en fonction de son
étude si une succession d’institutions est un établissement ou non
On associe généralement événement et processus, car la différenciation entre les deux relèvent le plus souvent d’une question de point de vue, de choix de granularité* de l’observation. Alors qu’un événement correspond à un phénomène qui peut être considéré comme ponctuel, le processus se construit dans le temps, il se déroule. Mais la distinction entre événement et processus ne relève pas que d’une différence de durée : par exemple une inondation peut être vue comme un évènement à l’échelle de la vie des habitants, mais un processus à l’échelle du suivi des débits, pendant les heures où elle dure, y compris dans le cas de crues rapides. Dans certains cas l’événement marque le début ou la fin d’un processus.
Dans Col&Mon, les processus sont enregistrés en événements (fusion, fondation, dissolution….) et ils sont enregistrés avec une date sans durée. Par ailleurs les évolutions sont enregistrées par suite d’états (statut par exemple) et peuvent avoir des durées
Clerc majeur détenteur du pouvoir d’ordre et de juridiction sur un diocèse. Voir diocèse* et cathédrale*
Un fait représente le plus petit niveau, atomique, des données. C’est une information construite historiquement, localisée et datée. Chaque fait est rattaché à une implantation et décrit soit la propriété datée d’une entité liée à l’implantation, soit la relation datée entre deux entités liées à l’implantation
Groupement d’établissements qui reconnaît l’autorité d’une abbaye-mère et qui, en général, suit une même règle et/ou des mêmes coutumes. Les familles ou les congrégations sont hiérarchisées, avec des filiations* entre abbayes-mères* et dépendances* ou prieurés*
Lien de dépendance hiérarchique entre deux établissements monastiques qui appartiennent à la même famille, congrégation ou ordre. Dans la base Monastères, les établissements sont liés à leur supérieur hiérarchique direct, ce qui permet de remonter la filiation niveau par niveau
Création d’une implantation religieuse* régulière ou séculière sur un site par une personne physique ou morale
Granularité de l’information, des données, du temps, de l’espace, etc. définit la taille du plus petit élément, de la plus grande finesse d’un système. C’est l’ordre de grandeur choisi pour l’observation, l’analyse. Par exemple si date= XIe s., la granularité temporelle est le siècle. Si date=1564 , c’est l’année. Si date= 14 septembre 1515, alors la granularité est le jour.
On peut raisonner pareillement pour l’espace. Un site peut être localisé avec un x,y (granularité spatiale la plus fine) ou à la commune ou au diocèse. Et le raisonnement est le même pour les modalités de caractéristiques (par exemple, pour la caractéristique “statut”, on peut choisir de travailler à différentes granularités : ce sont différents points de vue). On organise les informations pour avoir une vue plus agrégée, à une granularité moins fine. Lorsqu’on enregistre l’information, il peut arriver que l’on n’ait pas la même granularité. Dans ce cas, la granularité s’assimile à de la précision. Au moment de l’analyse, il faut généralement harmoniser cela pour arriver à une granularité commune, et l’on est obligé de s’aligner sur la granularité la moins fine, afin de donner le même sens à toutes les variabilités ou relations observées
Lorsque l’on a une approche « objet-centré », les objets se distinguent grâce à leur identité. Les objets existent indépendamment de leurs caractéristiques. La question de l’identité peut être assez complexe dès que l’on fait évoluer les entités dans le temps : à la fois « Dupont enfant et Dupont retraité se réfèrent à une seule et même personne » ; et pourtant la métaphore du bateau de Thésée utilisée par les philosophes illustre que la question n’est pas simple. « L’histoire est racontée par Plutarque : le bateau de Thésée serait resté amarré à Athènes, les planches pourries étant changées au fur et à mesure. Une fois que toutes les planches sont remplacées, s’agit-il du même bateau ? Et si les planches usées avaient été conservées puis utilisées pour reconstruire le bateau, « quel serait le vrai bateau de Thésée ? » (Lenclud)
Succession d’un ou plusieurs établissements à vocation religieuse qui sont la matérialisation d’une institution, sur un site
Succession particulière d’un ou plusieurs statuts religieux. Seul le spécialiste peut décider, au cas par cas en fonction de son étude si une succession de statuts est une institution ou non.
Position d’une entité dans un système de coordonnées géographiques défini dans un référentiel
Voir archevêque*
Ensemble des valeurs* pouvant être observées pour une caractéristique* (ou attribut*) . Les modalités sont des catégories pour la description. Elles peuvent s’organiser selon des hiérarchies
Dans le domaine informatique on utilise le “schéma conceptuel” comme technique de représentation graphique de manière à décrire, préparer et organiser le fonctionnement d’un processus logique” (Ph. Clauzart) : on y identifie les objets principaux, leurs caractéristiques et les relations qui s’établissent entre ces différents objets. Lorsqu’il s’agit de construire un système d’information ou une base de données, de tels schémas s’appellent des modèles conceptuels de données, et permettent de décrire le monde réel en termes d’entités, propriétés et associations comme dans un des modèles le plus utilisé, le modèle entité-association
Traduit le modèle conceptuel des données sous forme de tables, qui peut être ensuite implémenté dans n’importe quel SGBD
Chrétien(ne)s qui ont fait le choix de renoncer à la vie laïque pour se consacrer au service de Dieu. On distingue traditionnellement les ermites qui vivent solitaires ou en communautés et les cénobites qui vivent en communauté et sont dirigés par un(e) abbé/abbesse*. Ils prononcent des voeux (obéissance, pauvreté, chasteté) et suivent une règle* de vie commune, complétée le plus souvent par des coutumes*
Etablissement abritant une communauté de moines, de moniales ou de chanoines réguliers et suivant une règle de vie commune. En revanche, nous excluons du corpus de Col&Mon les ordres mendiants, notamment parce que la vie et l’organisation de ces religieux sont très différentes de celles des moines et que ces établissements font l’objet d’autres programmes de recherche.
Dénomination par laquelle est connue une implantation religieuse*, celle-ci correspond le plus souvent à un toponyme (ex. Cluny) ou à une dédicace* associée ou non à un toponyme (Saint-Germain-des-Prés, Saint-Martial de Limoges)
Le monde est composé de « choses » que nous conceptualisons en tant qu’objets « dans le but d’en construire une connaissance ». L’enregistrement et le passage au numérique nécessitent une réflexion d’abord sur les objets que l’on considère comme pertinents relativement à la problématique posée (dimension conceptuelle) ; choix ensuite des entités observables qui vont permettre d’étudier ces objets d’intérêt (dimension empirique) ; choix enfin de ce que l’on va observer sur les caractéristiques et comportements de ces objets (dimension heuristique). Il s’agit ainsi de construire des objets à partir de « choses » observables dans le monde empirique, et de leur donner du sens relativement à la problématique en jeu.
Dans le domaine des systèmes d’information, des modèles sont fondés sur trois éléments fondamentaux, les entités, les attributs*, les relations*. Les entités dans ce cas désignent les « choses » qui sont identifiables, distinguables de leur environnement. On assimile facilement objet et entité.
Une entité ou objet est doté d’une identité*
Objets historiques n’appartenant pas au corpus de nos établissements* religieux mais pouvant expliquer leur implantation et leur évolution
Congrégation de chanoines* ou de moines* qui tout en vivant dispersés dans des établissements différents sont soumis à la même règle* et aux mêmes coutumes*. Les ordres sont hiérarchisés, comme les familles ou les congrégations, avec des filiations* entre abbayes-mères* et dépendances* ou prieurés*. Ce qui les distingue des familles ou des congrégations est qu’ils disposent d’instances de gouvernement (chapitres généraux) et de contrôle (visites)
Personne physique ou morale qui a pouvoir de nommer le desservant d’une église en le présentant préalablement à l’évêque du diocèse
Liste des bénéfices d’un diocèse dressée généralement par l’autorité épiscopale, classée par archidiaconé, qui contient le vocable de l’implantation religieuse, son site, son desservant, éventuellement aussi les revenus du bénéfice et la taxe prélevée sur lui
La notion de prédicat est liée au modèle de graphe RDF qui est utilisé pour représenter les données dans le web sémantique.
Dans le modèle RDF, la plus petite unité d’information (un triplet) se compose d’un sujet, d’un prédicat et d’un objet
Etablissement monastique ou canonial dépendant hiérarchiquement d’un autre établissement plus important et dirigé le plus souvent par un prieur. Il peut cependant exister des prieurés autonomes
Espace regroupant plusieurs diocèses et dirigé par un évêque métropolitain ou archevêque (au XIIIe siècle en France, il existe 9 provinces pour 77 diocèses)
Nouvelle fondation d’un établissement après un temps de déshérence sur un même site ou avec changement de siteNouvelle fondation d’un établissement après un temps de déshérence sur un même site ou avec changement de site
Dans une communauté monastique ou canoniale régulière, action de revenir à la pureté initiale de la vie primitive sur le modèle de la vie apostolique sous la forme d’une rénovation, d’une restauration, d’une reformation, d’une correction, etc.
Les relations sont au coeur de l’étude des systèmes. On a recours à la théorie des réseaux pour étudier les relations. Dans le cadre de Col&Mon, on différenciera les relations dans le temps (relation de cause à effet, dépendance entre les événements…) et les relations entre les objets identifiés dans Col&Mon, principalement les institutions et les personnages. Ces relations doivent être qualifiées, car elles sont généralement le support de rapport d’influence et d’échange (interaction). On différenciera les relations hiérarchiques (comme la filiation) des relations d’appartenance à un ensemble (réseau scolaire, association de prière). On explicite aussi les relations dites “spatiales” telles que les relations de voisinage (portée des voisinages dépendant des moyens de transport) qui vont aussi être le support de phénomènes de concurrence ou de diffusion
Réseaux séculiers et réguliers. Il existe des réseaux institutionnels (réseaux de dépendances, de confraternités, réseaux scolaires) et des réseaux informels (suivi d’une même règle, d’un même coutumier, collateurs de bénéfices, dédicace commune, culte ou pèlerinage commun…)
Ensemble des établissements unis entre eux par des liens hiérarchiques au sein d’une famille, d’une congrégation ou d’un ordre monastique (à partir du XIIe s.). L’appartenance à un réseau de dépendance se manifeste notamment par une circulation des individus entre les établissements, par le suivi d’une même règle et/ou de mêmes coutumes pour les réguliers, par l’absence d’autonomie dans le choix du responsable de la communauté (prieur, doyen, prévôt)
Droit détenu sur une école. Les réseaux scolaires peuvent s’étudier à deux niveaux. Si l’on se limite aux écoles internes* des monastères et des chapitres de chanoines réguliers, on peut faire apparaître un réseau scolaire qui double le réseau de dépendance* de l’ordre monastique ou de la congrégation canoniale. Si l’on s’intéresse, en revanche, aux écoles externes* et aux droits scolaires des moines et des chanoines, qu’ils soient réguliers ou séculiers, il devient possible de reconstituer le réseau scolaire de chaque établissement. Les deux types de réseaux (de congrégation et d’établissement) peuvent d’ailleurs être comparés pour savoir si certaines congrégations ont complété leur maillage d’écoles internes par le réseau des écoles externes et des droits scolaires de leurs établissements. On peut aussi mettre en relation les réseaux scolaires des congrégations ou des établissements avec le maillage d’autres institutions scolaires (écoles municipales, studia mendiants) ou avec les autres types de réseaux d’un même établissement (paroisses, dîmes, seigneuries, etc.)
Changement de statut juridique d’un établissement régulier qui devient séculier
Localisation qui a des potentialités favorables en fonction d’un projet
Lieu d’installation d’une implantation religieuse
Forme d’organisation institutionnelle et juridique d’une institution*. Dans la base Col&Mon, c’est l’information de base justifiant l’existence d’une institution* et par conséquent d’un établissement* et d’une implantation*
Revenus d’un bénéfice ecclésiastique constitué par la dotation initiale (en général foncière) faite par le fondateur, augmentée des legs, rentes et autres donations. Le titulaire en avait l’usufruit qui, théoriquement, devait lui permettre de vivre en se consacrant uniquement à sa charge spirituelle
Le mot territoire dépasse la géographie. Il est employé dans toutes les sciences sociales et même ailleurs (en éthologie par exemple). C’est un concept très discuté en géographie, même si un consensus émerge autour de la notion “d’espace approprié”, même si la diversité des processus d’appropriation (politique, économique, symbolique …) rend son usage un peu complexe. On évite de l’utiliser comme synonyme d’étendue concrète (l’espace topographique, voir espace*). En histoire, l’usage courant peut renvoyer à cette dernière acception, mais le plus souvent, son emploi sous-tend une appropriation politique : territoire du roi, territoire diocésain. Il est important de distinguer les marquages territoriaux modernes souvent sur des espaces topographiques continus et contigus et la pratique médiévale de l’espace, qui est vraisemblablement beaucoup plus réticulaire que territoriale
Voir attribut*
On appelle variable statistique ou caractère ou attribut*, une caractéristique* ou propriété observable et permettant de décrire de manière commune tous les individus (statistique) d’une population (statistique) de référence. C’est l’unité de base de description. Une variable est dite quantitative si le résultat de son observation est un ensemble de valeurs numériques. Elle est dite qualitative lorsque son observation donne lieu à des modalités* (catégories) ordonnées ou non
Nom du ou des saints auxquels est dédiée une implantation religieuse (exemple : Saint-Martin)
Lieu d’accueil des pauvres entretenus par les évêques
C’est un espace à l’intérieur duquel se situent avec la plus grande probabilité les limites des diocèses. Pour positionner ces zones d’incertitude, nous avons dessiné un fichier polygonal des diocèses, ayant pour sommets les lieux de culte les plus externes de chaque diocèse. Pour automatiser la création de la zone d’incertitude, nous avons utilisé la fonction de l’enveloppe concave*